Alors que toute l’Algérie célébrait sa qualification historique pour la Coupe du monde 2026 après douze ans d’absence, un nouveau nom est venu illuminer la soirée à Oran : Rafik Belghali, 23 ans, auteur d’un premier match éblouissant sous les couleurs nationales. Une apparition aussi attendue que inespérée, dans un poste longtemps source de questionnements pour le staff technique.
Profitant de l’absence pour blessure des habituels titulaires du couloir droit, Youcef Atal et Mohamed Farsi, le sélectionneur Vladimir Petković a offert sa chance à Belghali. Ce dernier ne s’est pas contenté de faire le nombre : il a saisi sa chance avec brio, affichant une maturité et une spontanéité qui ont immédiatement séduit le public et les observateurs.
« Il a joué comme s’il portait ce maillot depuis des années. C’est ce type de joueur qui fait la différence dans les grands rendez-vous», commentent les observateurs.
Positionné sur le côté droit dans un schéma tactique équilibré, Belghali a fait preuve de justesse dans ses prises de décision, d’une vision du jeu offensive bien pensée, et d’une capacité à déstabiliser la défense adverse grâce à ses courses tranchantes et ses dribbles maîtrisés.
Malgré la pression inhérente à une première sélection, il a semblé évoluer avec une aisance naturelle, intégrant rapidement les automatismes collectifs. Son entente avec Riyad Mahrez et Amoura a notamment été l’un des points forts du match.
Et maintenant, prouver face à une opposition plus solide
Si l’adversaire du jour — la Somalie — n’a pas offert la plus grande résistance, le vrai test pour Rafik Belghali viendra lors des prochaines échéances face à des sélections africaines plus expérimentées et mieux structurées défensivement.
Le point à surveiller ? Son apport défensif. Petković, exigeant sur le plan tactique, aura besoin de voir si le jeune latéral est aussi fiable dans le repli que dans l’animation offensive.
Formé en Europe et évoluant dans le championnat italien depuis quelques semaines, Belghali s’est distingué par ses performances avec sa nouvelle équipe, Hellas Vérone, puis a tapé dans l’œil du staff des Fennecs. Ce premier match international n’est que le début d’un chemin qui semble riche en promesses.
À 23 ans, il représente l’équilibre parfait entre jeunesse et expérience européenne, dans un poste où la sélection nationale a longtemps manqué de stabilité. S’il parvient à maintenir ce niveau, il pourrait s’imposer comme une pièce maîtresse du système Petković à l’approche de la CAN 2025 au Maroc et de la Coupe du Monde.
